el camino del Inca

ou la véritable histoire de la Marie BAUDET

o la verdadera historia de la Marie BAUDET

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1851 11 05 l'envoi en californie - berru, camille

 

                                    Depuis longtemps déjà, on est revenu de cette première croyance que l'or étincelait sous chaque coup de pioche, qu'il se ramassait à                                                          pleines  mains,..

 

                                            Desde hace ya tiempo, salimos de esta primera creencia que el oro chispeaba bajo cada piqueta, que se recojia a manos llenas,...

  

_ deymonnaz (fontaine)_généalogie

 

Vers 1875, Joseph Benoit DEYMONNAZ, né en 1842, alors négociant au Freney, près de Modane, et son épouse Marie Sophie FONTAINE, descendante de Guillaume DEYMONNAZ, né vers 1420, partent pour le Québec.

 

Ils s’établiront ensuite aux USA : d’abord au Minnesota, puis à Yakima, dans l’état de Washington. Ils auront 5 enfants : Auguste, Léon Ralph, Acélie, Blanche et Franck Joseph… et un nombre significatif de descendants.

 

Hacia 1875, Joseph Benoît DEYMONNAZ, nacido en 1842, por entonces comerciante en Le Freney, cerca de Modane, y su esposa Marie Sophie FONTAINE, descendiente de Guillaume DEYMONNAZ, parten hacia Québec.

 

Se establecerán luego en USA: primero en Minnesota, luego en Yakima, en el Estado de Washington. Tendrán 5 hijos: Auguste, Léon Ralph, Acélie, Blanche y Franck Joseph… y un número significativo de descendientes.

 

2011 ma famille partie au chili - tournoud, marie louise

                                      Ayant vu sur l’Echo de Proveyzieux le trajet de Jean Pierre SORREL, que mon oncle avait d’ailleurs rencontré plusieurs fois, je me permets                                      de  raconter l’histoire de ma famille partie au CHILI.

                                     Habiendo leído en el Echo de Proveyzieux sobre el recorrido de Jean Pierre SORREL, a quien mi tío había encontrado varias veces, me                                               permito contar la historia de mi familia que también partió a Chile.

 

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J’ai retrouvé la Marie BAUDET… ! ! 

 

Bernard MAROT

Mâcon, hôtel Formule 1

 

2006 12 13

 

C’est la réalité la plus absolue ! la nouvelle du jour, et elle est d’importance ! je viens de retrouver la Marie BAUDET !

 

Et cela me rappelle, subitement, quand je sortais de l’école primaire, à Nolay.

 

A l’école primaire, à Nolay, au début des années 50, j’étais, sans doute, était-ce le fait du hasard ?, toujours assez bien classé, et arrivais souvent à la maison en exhibant le bulletin rose correspondant, les images et les bons points… et il y avait un classement chaque semaine !

 

Maman, je suis encore premier !… et elle était fière ma mère, même si elle semblait penser que cela était tout à fait normal, et que je n’avais donc là, en conséquence, absolument aucun mérite particulier : nous on était de Chalon, alors ceux de Nolay, vous pensez bien… !

 

Mais au fait, ceux de Nolay, c’étaient peut-être bien, aussi, presque tous, sûrement un peu nos cousins !… allez donc savoir !

 

Maman, j’ai retrouvé la Marie BAUDET… ! !

 

Mais qui était la Marie BAUDET, celle-là même que je viens de retrouver ?

 

Je crois me souvenir, maintenant que je l’ai retrouvée - d’ailleurs sans vraiment la chercher, mais pourquoi diable l’aurais-je cherchée ?, elle qui était totalement sortie de ma mémoire depuis un bon demi-siècle - que ma mère nous disait, dans certaines situations évoquant des choses par trop anciennes :

 

Cela date de la Marie BAUDET !

 

Mais qui était donc cette Marie BAUDET ?

 

Nous  n’avons, ni mon frère ni moi, bien entendu, et sans doute, principalement par manque de véritable intérêt, jamais posé la question, à laquelle ma mère aurait sans doute eu bien du mal à répondre…

 

Mais peut-être, malgré tout, après quelques hésitations - on ne parlait pas  de ces choses là dans les familles -, et après un léger temps de réflexion, nous aurait-elle confié, sans doute à voix basse :

 

"… oh !…vous savez, mes enfants,… je ne sais pas trop… peut-être une vieille grand-mère,… ou alors une vieille tante,… du coté de mon père ?… mais alors d’où et de quand ?…",

 

ces propos illustrant d’une façon des plus pertinentes la perception que pouvait avoir de son passé, dans l’espace et dans le temps, la génération de nos parents…

 

Et si l’on avait, de façon ma foi fort légitime, insisté pour en savoir plus - mais pourquoi diable l’aurait-on fait ? -, mon père, s’il avait été présent, aurait sans doute, face à une telle situation et face à un tel degré d’impertinence, susceptibles de conduire de façon inéluctable à un blocage irréversible des relations entre générations, conclu autoritairement, avec quelque chose comme :

 

"Et bien, il ne manquait plus que cela ! … tu ne sais pas, Bernard, et écoute-moi bien, moi je vais te dire, tu ferais mieux de te taire et de t’occuper de ce qui te regarde, … toi qui apprend si bien à l’école !"

 

Et j’aurais peut-être même bien, en fin de compte, si j’avais eu l’audace d’en dire plus, ramassé une baffe !

 

 

Mais voilà, aujourd’hui, 13 décembre 2006, grâce à l’époque à laquelle nous vivons, et grâce aux moyens qu’elle nous apporte, moi, je sais qui est la Marie BAUDET.

 

Je sais qui elle est par rapport à nous, je sais où elle a vécu, et je sais quand elle a vécu, … mais je ne sais pas, et sans doute ne saurai-je jamais, quelle a été son histoire, … et encore moins, beaucoup plus simplement, ses histoires,…

 

Ma mère ne l’aura, pour sa part, jamais su, elle qui nous a quitté il y a déjà plus de 10 ans.

 

Marie BAUDET, épouse de Claude Joseph MORAT, est l’une des ancêtres - génération 10 - de Mylène WICKY, ma petite fille ; elle est née à Cormoranche-sur-Saône, près de Mâcon, en Bourgogne, vers 1721…

 

Claude Joseph MORAT était mesureur (sans doute des marchandises et matériaux, qui, à l’époque, transitaient par la Saône) ; Claude Joseph MORAT et Marie BAUDET ont eu au moins un enfant : Claude MORAT…, lui aussi mesureur…, lui aussi l’un de nos nombreux vieux grands pères, même si son existence ne nous avait, bien sûr, non plus, jamais été évoquée ;

 

Claude MORAT (le fils) à épousé Marguerite BRUSSON, de Jean-de-Saône, lieudit situé entre Mâcon et Tournus, …, ils ont apparemment vécu à Saint-Laurent-sur-Saône ; l’une de leurs filles était Claudine MORAT, épouse de Philibert ROLLET…

 

Peut-être en saurai-je plus d’ici quelque temps… hier encore j’ignorais l’existence même de ce Cormoranche-sur-Saône !

 

Mais je ne pourrai jamais dire à ma mère qui a été la Marie BAUDET,… dommage, elle aurait sans doute aimé le savoir, elle qui, non plus, n’aura jamais su qui est Mylène WICKY,

 

… mais, en fait, elle l’avait très bien su, ma mère ! Marie BAUDET était effectivement une vieille grand-mère…, qui un jour, elle aussi, sans doute, avait du être jeune…

 

Alors qu’importent le où, le quand,  et même le comment ?…

 

Quant à mon père, face à un tel stade d’avancement de mes connaissances des réalités familiales et sociales, je crois qu’il aurait définitivement perdu son sens, pourtant inné, ou plutôt, devrais-je sans doute dire ici, héréditaire, de la répartie…

 

Et la Marie BAUDET, elle non plus, n’aura jamais su que, maintenant, moi, je sais !, elle qui n’a jamais su qui je serais, ni même que j’existerais !

 

Il y a actuellement de nombreux BAUDET, BEAUDET,  BODET,…  à Cormoranche comme ailleurs ; ils ne savent sans doute pas qui était la Marie BAUDET,… et, bien sûr encore moins, qui est Mylène WICKY,… mais peut-être, toujours grâce à notre époque, le sauront-ils un jour…

 

J’ai ce matin, à tout hasard, laissé mon adresse électronique à la Mairie de Cormoranche…

 

Et l’on saura peut-être, un jour aussi, si ceux de Nolay étaient bien, et de quelles façons, nos cousins, eux dont les parents étaient de Viécourt, d’Epertully, de Change, de Cirey, de Cormot-le-Grand, de Saint-Léger-du-Bois, de Saint-Aubin… voire de Cussy-en-Morvan, où même, d’un peu plus loin !

 

Notre fichier généalogique compte à ce jour, y compris la Marie BAUDET,  près de 4 200 personnes (1).

 

S’il avait eu connaissance de tout ce que ce fichier contient et permet de découvrir - pas grand-chose d’exceptionnel, à vrai dire - mon père n’aurait vraiment plus su, ou, plutôt si, il aurait vraiment su, dans quel monde il avait vécu…

 

Quant à moi, il n’est pas impossible que j’arrive maintenant à savoir, un peu plus, qui je suis, qui est mon épouse, qui sont mes enfants, qui sont et seront mes petits enfants, … !

 

et aussi, peut-être, un peu plus, qui est Matias FERNANDEZ-MARCOTE AGUILERA, né en 2003 à Toledo, descendant de José Mercedes AEDO QUINTANA, né le 22 octobre 1843, époux de Dolores ESPINOZA DEL VALLE, paysans de San Ignacio, tout près de Bulnes, au-delà de la Cordillère des Andes, eux-mêmes ancêtres - génération 6 - de ma petite fille, Mylène WICKY.

 

… je crois avoir entendu dire quelque part qu’il fallait savoir regarder en arrière pour aller de l’avant.

 

p.s. : je ne saurai bien sûr jamais qui seront et/ou qui auront été les descendants de Mylène WICKY, mais eux auront pu savoir, pour autant qu’ils se le soient demandé, et si toutefois nos données restent lisibles par les techniques du futur, qui était la Marie BAUDET, qui était José Mercedes AEDO, lui-même peut-être descendant de l’Inca, et peut-être même aussi, allez-donc savoir, connaître quelles ont été leurs propres histoires.

 

 

(1)  plus de 52 000 personnes au 20 février 2021.

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¡Encontré a la Marie BAUDET…!

 

Es la pura verdad! es la noticia del día, y es importante! acabo de encontrar a la Marie BAUDET!

 

De repente esto me recuerda el tiempo aquel en que salía yo de la escuela primaria de Nolay.

 

En la escuela primaria de Nolay, a principio de los años 50, yo era clasificado, sin duda por pura casualidad, siempre en buena posición y llegaba triunfalmente a casa mostrando el boletín de notas correspondiente acompañado de las imágenes y de los puntos buenos correspondientes… debo agregar que dicha clasificación se hacía cada semana!

 

Mamá, tengo de nuevo el primer puesto!… y estaba orgullosa mi madre, aun cuando ella parecía pensar que el hecho era completamente normal y que, por lo tanto, yo no tenía ningún mérito especial: nosotros éramos de Chalon, la ciudad,… así es que los de Nolay, ya podrán imaginar Ustedes…!

 

¡Pero, a propósito, los de Nolay eran quizás, también, casi todos, seguramente un poco nuestros primos!… ¡Va a saber uno!

 

¡Mamá, acabo de encontrar a la Marie BAUDET…!

 

¿Pero quién era la Marie BAUDET, esta misma que acabo de encontrar?

 

Creo recordar, ahora que la encontré, por lo demas sin buscarla - y por qué diablos la habría buscado a ella cuando se me había escapado de la memoria desde hace un buen medio siglo -, que mi madre nos decía en determinadas circunstancias, evocando cosas ya muy antiguas:

 

¡Eso data de los tiempos de la Marie BAUDET!

 

¿Pero, quién era, entonces, esta Marie BAUDET ?

 

Desde luego, ni mi hermano ni yo, y, sin duda, principalmente por falta de real interés, nunca hicimos la pregunta, a la cual mi madre habría tenido ciertamente más de una dificultad en contestar.

 

Pero quizás, a pesar de todo, con cierta indecisión - no se hablaba de estas cosas en las familias -, y tras un corto momento de reflexión, nos habría confiado ella, talvez en voz baja:

 

"… ah! … hijos míos… no lo se bien… quizás una vieja abuela,… o una vieja tía,…  por el lado de mi padre?… pero de dónde y de cuándo?…,"

 

Este tipo de respuesta ilustraba de una manera muy pertinente la percepción que podía tener de su pasado, en el espacio y en el tiempo, la generación de nuestros padres…

 

Y si, de manera muy legítima, hubiéramos insistido para saber algo más - pero por qué razón lo hubiéramos hecho? - mi padre, si hubiera estado presente, habría sin duda, frente a una situación semejante y a un tal grado de impertinencia, susceptibles de conducir de manera ineludible a un bloqueo irreversible de las relaciones entre generaciones, concluido de forma autoritaria, diciendo algo como:

 

"Eso no más faltaba!…, sabes una cosa, Bernard, y escúchame bien, yo te voy a decir: lo mejor que puedes hacer es callarte y ocuparte de tus asuntos... tú que aprendes tan bien en la escuela!”

 

Y a lo mejor, si hubiera tenido la audacia de seguir hablando,  hasta habría tenido yo derecho, como resultado, a una buena bofetada!

 

 

Pero, hoy 13 de Diciembre 2006, gracias a la época en la cual vivimos, y gracias a los medios técnicos que esta nos aporta, yo sé quién es la Marie BAUDET.

 

Se quién es ella en relación con nosotros, se donde ella vivió y cuando ella vivió… pero no se, y sin duda no sabré nunca cual fue su historia,… y mucho menos, más sencillamente, sus historias,…

 

Mi madre, que murió hace ya más de diez años, tampoco nunca, por su parte, lo habrá sabido.

 

Marie BAUDET, esposa de Claude MORAT, es una de las ancestras (generación 10) de Mylène WICKY, mi nieta; ella nació en Cormoranche-sur-Saône, cerca de Mâcon, en la Bourgogne, alrededor de 1721.

 

Claude Joseph MORAT era mensurador (sin duda de las mercaderías y materiales que, por aquella época, transitaban por la Saône); Claude Joseph MORAT et Marie BAUDET tuvieron por lo menos un hijo: Claude MORAT…, él también mensurador..., él también uno de nuestros numerosos viejos abuelos, aún cuando su existencia nunca nos había, por supuesto, sido evocada.

 

Claude MORAT (el hijo) casó con Marguerite BRUSSON, de Jean-de-Saône, localidad ubicada entre Mâcon y Tournus…, vivieron, al parecer, en Saint-Laurent-sur-Saône: una hija de ellos fue Claudine MORAT, esposa de Philibert ROLLET…

 

Es posible que de aquí a algún tiempo, sepa yo un poco más… ayer todavía ignoraba le existencia misma de este Cormoranche-sur-Saône!

 

Pero nunca podré decirle a mi madre quién fue la Marie BAUDET…, una lástima pues sin duda le hubiera gustado saberlo, ella que tampoco habrá sabido nunca quien es Mylène WICKY,

 

… pero, en realidad, mi madre lo había sabido muy bien! Marie BAUDET era efectivamente una vieja abuela… que algún día, sin duda también había sido joven, 

 

Entonces qué importan el dónde, el cuando, e, incluso, el cómo?…

 

En cuanto a mi padre, frente a tal grado de avance de mis conocimientos de las realidades familiares y sociales, creo que habría perdido definitivamente su sentido innato, o mejor dicho aquí, hereditario, de la replica…

 

Y la Marie BAUDET, ella tampoco no sabrá nunca que ahora yo se, ella que nunca supo quien seria yo, y ni siquiera que yo iba a existir!

 

Hay actualmente numerosos BAUDET, BEAUDET,  BODET,…  en Cormoranche y en otros lugares; ellos, sin duda, no saben tampoco quién era la Marie BAUDET, … y por supuesto, menos aún, quien es Mylène WICKY… pero quizás, y siempre gracias a nuestra época, lo sabrán algún día…

 

Esta mañana dejé mi dirección electrónica en el Ayuntamiento de Cormoranche.

 

Y sabremos quizás un día también si los de Nolay eran nuestros primos, ellos cuyos padres eran de Viécourt, de Epertully, de Change, de Cirey, de Cormot-le-Grand, de Saint-Léger du Bois, de Saint-Aubin,… hasta de Cussy-en-Morvan e, incluso, de un poco más allá!

 

Nuestro archivo genealogico contiene a la fecha, contando a la Marie BAUDET, cerca de 4 200 personas.

 

Si mi padre supiera todo lo que este archivo contiene y todo lo que permite descubrir - a decir la verdad nada muy excepcional - él no sabría, o más bien sí, sabría perfectamente bien en qué mundo estuvo viviendo…

 

En cuanto a lo que a mi se refiere, no es imposible que yo sepa ahora un poco más sobre quién soy yo, quién es mi esposa, quiénes son mis hijas y quienes son y serán mis nietos…

 

y también quizás, quién es Matías FERNANDEZ-MARCOTE AGUILERA, nacido en 2003 en Toledo, descendiente de José Mercedes AEDO QUINTANA, nacido el 22 de octubre 1843, esposo de Dolores ESPINOZA DEL VALLE, campesinos de San Ignacio, muy cerca de Bulnes, mas allá de la Cordillera de los Andes, ellos mismos ancestros (generación 6) de mi nieta, Mylène WICKY.

 

… me parece haber escuchado decir en alguna parte que era preciso mirar hacia atrás para poder avanzar.

 

nota:  no sabré por supuesto nunca quiénes serán, ni quiénes habrán sido, los descendientes de Mylène WICKY, pero ellos habrán podido saber, en la medida en que se hayan planteado la pregunta, y si es que nuestros datos permanecen lisibles por las técnicas del futuro, quién era la Marie BAUDET, quién era José Mercedes AEDO, talvez, el mismo, descendiente del Inca y, hasta es posible también, quién sabe?, cuales fueron sus historias

 

 

(1) más de 52 000 personas al 20 de febrero 2021.

 


2021 02 23