hualpen_caleta chome_en aquellos tiempos


  

xxxx-2021

El Chancho en Caleta Chome

Carlos SORREL GARCIA

Ingeniero

Talcahuano

 

Chome, una Caleta Ballenera, donde se criaba y faenaba el chancho.

 

Caleta Chome, es un lugar en la península de Hualpén, Chile, dedicado desde comienzos de los años 1950 hasta 1979 a la cacería y faenamiento de ballenas en forma industrial.

 

A pesar de estar a poca distancia de Talcahuano, 19 km, la conectividad con este centro urbano era muy compleja, dada la formación topográfica del lugar en que está emplazada. Aún en estos días el desplazamiento de vehículos es dificultoso, sobre todo en invierno, por ser el camino de tierra y en algunos tramos ripiados, con pendientes fuertes, curvas y contra-curvas peligrosas, lo que hacía dificultoso el abastecimiento de alimentos.

 

En la caleta, la crianza del chancho era realizada por mujeres y la muerte por los hombres.

 

Esta actividad se realizaba como una forma de diversificar la alimentación, basada principalmente en pescado, mariscos, filete de ballena, verduras y hortalizas de cultivo propio.

 

Hoy en día no se consume carne de ballena por estar prohibida su caza y faenamiento en todo el territorio nacional. Tampoco existe la crianza de cerdo, ya que las actuales generaciones se dedican a trabajar en los centros urbanos y a la atención de turistas en pequeños pero acogedores restoranes, dedicados a las preparaciones propias de los productos del mar.

 

La muerte del cerdo se realizaba a través de un certero y profundo golpe de puñal y su limpieza exterior, retirando todo el pelaje por medio de navajas de afeitar. Para ablandar el pelo se utilizaba agua caliente. Todos estos procedimientos se realizaban en medio de un ambiente festivo, acompañado de sus buenos vasos de vino.

 

Una vez terminada la faena de limpieza y retirados sus interiores, se dejaba colgado de una viga de madera, generalmente en la leñera de la casa, hasta comenzar con su preparación al día siguiente.

 

Esta costumbre, propia de la zona central del país, traspasada a la caleta, reunía a la familia y un pequeño grupo de amigos, quienes en medio de un ambiente festivo, preparaban los más diversos productos derivados del cerdo, con el fin de pasar los fríos meses de invierno. Así por ejemplo, se guardaba manteca de cerdo en latas, preparación de arrollado, longanizas, queso de cabeza de cerdo, jamón crudo o cocido, chicharrones, patas (cauceos, que se hacían para comer los días posteriores al evento principal).

 

Se preparaban exquisitos platos en base a mezcla de carne porcina y variados mariscos, papas y ensaladas, acompañado con pan amasado y vino pipeño, que se almacenaba en chuicas de 5 litros o damajuanas de 15 litros.

 

La conservación de la carne y los derivados se realizaba mediante el ahumado, antigua forma de conservación, propia de los pueblos nómades, adquirida de los tripulantes portugueses de los barcos balleneros.

 

Las familias criaban y engordaban dos o tres cerdos y unas cuantas gallinas y pollos para su autoconsumo.

 

Como corolario de la jornada de muerte del animal y comilona, se distribuía entre los asistentes, algunas porciones “para el viaje”. Este viejo dicho era utilizado a pesar de ser todos vecinos, que vivían a tan solo unos cuantos metros de distancia.

 

Fuente:

Recopilación histórica costumbrista realizada con la  colaboración de Oscar “Jurel” Herrera.

Su padre fue trabajador de la Industria Ballenera y su madre se dedicaba a labores de casa.

 Oscar, fue un destacado futbolista, llegando a formar parte de la selección chilena entre los años 1980 y 1988

 


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Le Cochon dans le petit port de Chome

 

 

 

Chome, un petit port baleinier où l’on élevait et préparait le cochon.

 

Caleta Chome est un endroit de la péninsule de Hualpen, au Chili, dédié depuis le début des années 1950, et jusqu’à 1979, à la pèche et à l’exploitation de baleines de façon industrielle.

 

Bien qu’étant à peu de distance de Talcahuano, 19 km, les liaisons avec ce centre urbain étaient très complexes, vu la configuration topographique de l’endroit où elle se situe. Encore aujourd’hui, le déplacement de véhicules est difficile, surtout en hiver, le chemin étant de terre ou, à certains endroits, de pierres, avec de fortes pentes et des courbes dangereuses, ce qui rend compliqué l’approvisionnement alimentaire.

 

Dans ce petit port, l’élevage du cochon était l’affaire des femmes et sa mise à mort celle des hommes.

 

Cette activité était une façon de diversifier l’alimentation, principalement à base de poisson, de fruits de mer, de viande de baleine, et de légumes des potagers.

 

Aujourd’hui on ne consomme pas la viande de baleine, sa chasse et sa préparation étant interdites sur tout le territoire national. Il n’y a pas non plus d’élevage de cochon, étant donné que les générations actuelles se consacrent au travail dans les centres urbains et à la réception des touristes dans de petits, mais accueillants, restaurants dédiés à la préparation spécifique de produits de la mer.

 

La mort du cochon était le résultat d’un coup de couteau précis et profond, et son nettoyage externe consistait à retirer tout son pelage à l’aide de rasoirs. Pour amollir le poil on utilisait de l’eau chaude. Tous ces gestes se réalisaient dans une ambiance festive et étaient accompagnés de nombreux verres de vin.

 

Une fois terminé le nettoyage et retirés les intestins, on le pendait à une poutre de bois, généralement dans le bûcher de la maison, pour commencer à le préparer le jour suivant.

 

Cette coutume, propre à la zone centrale du pays, et arrivée à Chome, réunissait la famille et un petit groupe d’amis, qui, dans une ambiance festive, préparaient les dérivés les plus divers du cochon, afin de passer les froids mois de l’hiver. Ainsi, par exemple, on mettait en boites la graisse du cochon, on préparait des rôtis, des saucisses, du fromage de tête, du jambon cru et du jambon cuit, chicharrones, des pieds (destinés à être consommés les jours suivants).

 

On préparait des plats exquis basés sur un mélange de viande porcine et de divers fruits de mer, de pommes de terre et de salade, accompagnés de pain et de vin, qui était pour sa part conservé en bouteilles de 5 litres ou en dames jeanne de 15 litres.

 

La conservation de la viande et de ses dérivés se faisait par fumage, ancienne forme de conservation, propre aux peuples nomades, acquise auprès des équipages portugais des baleinières.

 

Les familles élevaient et engraissaient deux ou trois cochons et quelques poules et poulets pour leur consommation propre.

 

En termes de corollaire de la mort de l’animal et du festin, on distribuait entre les assistants quelques portions "pour la route". Cette formule ancienne était utilisée même si tous étaient voisins et vivaient à seulement quelques mètres de distance.

 

Sources :

Compilation historico coutumière réalisée avec la collaboration d’Oscar "Jurel" Herrrera.

 Son père a travaillé dans l’industrie baleinière et sa mère était maitresse de maison.

Oscar a été un célèbre joueur de foot ball, et fait partie de la sélection nationale chilienne entre 1980 et 1988.  

 




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